je vous relercie de lire
http://www.marianne.net/Qui-est-vraiment-Mitt-Romney_a223481.html
mardi 25 septembre 2012
Mes chers amis nous voilà réunis autour d’un ouvrage où certains
découvriront peut-
être des aspects
méconnus de ma vie de vieux militant syndicaliste et politique .
Je croise certains d’être vous dans d’autres cercles, sur d’autres
thèmes mais il n’est
certainement pas
inintéressant pour vous de
découvrir ce qui a forgé l’homme que je suis
aujourd’hui.
Comme vous le savez des
rencontres ont fait de moi un historien (Merci
Jacques !)…Mais j’espère que les vieilleries dont je
vous parlerai dans ce livre feront
lien avec les difficiles réalités actuelles
Puisqu’il le faut plongeons dans cet ouvrage qui se présente comme la suite de celui que j’ai publié en
avril dernier « François Mitterrand , le Nivernais (1946-1971) La
conquête d’un fief » qui mettait en évidence mon implication personnelle avec celui qui
devient en juillet 1971 le vainqueur du congrès du Parti socialiste à Epinay .
Notre
collaboration établie dans la
Nièvre se poursuit de 1971 jusqu’en 1981. Elle me place en poste de médiateur
entre le monde syndical de l’enseignement auquel j’appartiens et le nouveau
secrétaire du PS avec l’ambition
d’établir avec lui des relations étroites.
Un objectif :
Construire un projet éducatif
Cette construction se replace au sein d’un monde enseignant très divisé au plan politique et au
plan corporatif.
L’expression de ce monde se fait par la voix de syndicats
d’enseignants très représentatifs groupés au sein d’une fédération la
Fédération de l’Education Nationale (FEN) .
Parmi ceux-ci deux syndicats très
importants : l’un qui syndique les professeurs du second degré (le SNES)
de la clase de 6e à la terminale ; l’autre le SNI qui syndique
en majorité les instituteurs mais qui empiète sur le second degré de la 6e à la
3e et se trouve de ce fait
en concurrence pour la syndicalisation sur le collège avec le SNES .
Une force syndicale et politique de
500 000 adhérents groupés dans la FEN dont 300 000 au SNI (un adhérent dans
chaque village de France) très opposée à la droite.
Ce qui n’est pas sans laisser
indifférents les 2 partis de gauche qui, bien qu’unis par un programme commun
en juin 1972, n’en sont pas moins en concurrence. En 1971 le Parti communiste domine
largement sur le plan
électoral un Parti socialiste
nouveau qui va s’appliquer à
réduire cette influence .
La
compétition entre les deux partis
va apparaître dans le combat pour l’école
autour question de ce doit être le collège :
- Vision du
Second degré : (SNES) le bac se prépare dès la 6e donc
nécessité de la mise en place d’une structure continue de la 6e à la
classe terminale
- Vision
du Premier degré : (SNI
) nécessité de la mise en place
d’une structure continue l’école fondamentale ( de la maternelle à la classe de
3e sans rupture au niveau de la 6e ) en fidélité au plan
Langevin- Wallon de 1947 issu du comité national de la Résistance et qu’on
retrouve aujourd’hui dans la mise en place du socle de connaissances et de compétences sur 7 paliers
indissociables .
Le Parti
communiste soutient le SNES et son projet de second degré.
Le Parti
socialiste soutient le projet
du SNI même si certains membres du PS ont des sympathies pour le
projet du SNES.
Le Parti communiste
a depuis 1973 un solide
projet éducatif.
Seul en face de ce projet le projet d’école fondamentale du
SNI .
Le Parti socialiste a bien amorcé
une réflexion dans une partie de son programme « Changer la vie » en
mars 1972 mais il lui faut construire un projet éducatif autonome aussi solide que celui du PC avec lequel il fait déjà jeu égal en
1973 dans les urnes.
Le mouvement Ecole et socialisme
dont je suis le secrétaire général se met en place en février 1973 . Il
a pour objectif de travailler concrètement à l’élaboration d’un projet éducatif qui puisse rapprocher le PS et le SNI en vue d’éviter
la suprématie dans ce secteur du
Parti communiste .
Je suis chargé, dans un premier temps, d’organiser des rencontres communes
entre François Mitterrand le SNI et la FEN pour qu’une empathie efficace
s’établisse
Ecole et Socialisme s’implante dans 55 départements ; ces groupes départementaux que
j’anime mène une réflexion qui se déroule de manière très active de 1973 à
1975, porté par la publication d’
un bulletin que remplace en décembre 1975 la revue trimestrielle Ecole et Socialisme. Celle-ci reçoit la collaboration de pédagogues de
renom comme Louis Legrand . Une revue qui deviendra la revue du PS traitant des
problèmes éducatifs qui paraîtra 20 ans durant (dernier numéro en novembre 1994)
Ces années de création et de recherche furent des années de
vrai bonheur ; nous mettions
en marche une dynamique dont nous sentions qu’elle allait changer la France et
peut-être -croyions-nous - la face du monde.
L’entrée en jeu de François
Mitterrand dans ce combat est marquée lors du colloque Ecole et Socialisme tenu
à Cachan les 22 et 23 février 1974 Il pose une équation : « Pour changer la société
faut-il changer l’école ? Ou devons-nous attendre que la société soit
changée pour changer l’école ? Par quel bout commencer ? »
Au cours d’une journée nationale des enseignants socialistes à
Clichy le 11 mai 1975 le premier secrétaire du parti invite les participants à
répondre de manière coordonnée à l’interrogation ci-dessus lancée ; mais
il faut pour cela regrouper ses forces et il demande aux membres de son parti d’apporter son appui à la
FEN qui groupe tous les syndicats d’enseignants dressant un rempart pour éviter
qu’elle tombe entre les mains du
Parti communiste.
« La FEN
est soumise – dit-il- aux
ambitions politiques à travers le tamis des responsabilités syndicales ;
elle ne doit pas tomber entre les mains politiques (sous entendu celles du PC
) » et il invite les
enseignants à réfléchir à
l’établissement d’un projet global d’éducation afin que ceux- ci retrouvent une
cohérence dans leur engagement .
Me voilà, tout en poursuivant mes
activités pour animer dans l’enthousiasme
le mouvement Ecole et Socialisme,
commis à la demande de François Mitterrand à la rédaction d’une note
hebdomadaire en sa direction visée chaque fois avant l’envoi par les secrétaires généraux de la FEN
et du SNI, rendant compte de la
situation quotidienne de ces deux organisations et ceci jusqu’en mars 1979 .
120 notes que j’ai conservées, recouvrant 300
pages, que je vais publier chez l’Harmattan appuyé par l’Institut François
Mitterrand.
Je souhaite que nous ayons, à une
date encore imprécise, le même plaisir qu’aujourd’hui de nous retrouver dans
les mêmes lieux pour la présentation de ce 3e ouvrage.
Le projet socialiste d’éducation est publié juste avant les élections
législatives de 1978. La gauche est susceptible de gagner ces élections. Une
majorité à l’Assemblée nationale
pourra alors mettre en application les dispositions de ce projet.
Celui-ci comporte un chapitre
concernant la nationalisation de l’enseignement privé.
La droite et l’enseignement
catholique déclenchent une
offensive qui durera 7 ans et qui verra sa conclusion en juillet 1984.
Je relate le
déroulement de ce débat laïque à l’aune du grand service public de
l’éducation où je suis directement investi puisqu’en mars 1979 comme secrétaire national du SNI chargé de ce dossier .
Je reste responsable de ce secteur jusqu’en juillet 1981 où
je démissionne de mes responsabilités.
Je fais dans cet ouvrage une
longue analyse qui explique la raison de ce choix.
Je viens de vous donner les
éléments pour lire ce livre à partir de l’implication de François Mitterrand
mais une autre lecture est possible plus intéressante peut-être . On suit
l’élaboration d’un projet dont on voit, 40 ans après, l’actualité de l’école
fondamentale qui trouve aujourd’hui sa concrétisation en France, mais aussi en Europe, avec l’instauration d’un socle commun de compétences et de
connaissances que l’école se donne comme ambition de faire acquérir aux jeunes
à 100% à la sortie de leur scolarité obligatoire . Ainsi dans une loi la France
s’engage à ce que sans rupture au
fil de la maternelle , de l’élémentaire et du collège, se construise ce que nul
n’est sensé ignorer pour réussir sa vie.
Je pense pour terminer à
l’enfance dont Saint-Exupéry disait « ce grand territoire d’où chacun est
parti… « D’où
suis-je ?- écrivait-il- Je suis de mon enfance comme
d’un pays ».
Il en est ainsi pour moi et mon pays c’est l’Auvergne . Fils de mineur , je suis lié à mon pays minier qui m’a
amené à bénéficier de l’aide des instituteurs avec leur mission d’aider à
l’ouverture sur le monde pour les
enfants les plus humbles afin de faire surgir chez eux les possibilités de
s’émanciper malgré cela ou à cause de cela . La proximité ouvrière leur
imposait de faire accéder au savoir ceux dont ils avaient la charge pour
transformer le monde . Il en est résulté pour moi l’ardente obligation de
donner aux autres les mêmes chances que celles qui m’ont été offertes pour s’en
sortir avec à la clé la nécessité de rester fidèle à ses origines .
J’ai toujours gardé la conscience
de la richesse de ce monde où la fraternité éprouvée au fond de la mine face au
danger irriguait notre existence comme un fleuve vital. Mais j’ai aussi gardé
la conscience de classe, impitoyable rigueur dans le combat à mener contre ceux
qui accumulent leurs richesses sur l’exploitation du peuple au travail et à la
peine.
samedi 16 juin 2012
Une critique sur mon livre " Changer l'école pour changer la vie"
Article de L’OURS n°419 juin 2012
Jean Battut
« Changer l’école pour
changer la vie 1971-1981
Mitterrand , la gauche et
l’éducation
L’Harmattan 2012 230 p 24 euros
Il existe de nombreux témoignages
sur l’activité politique et syndicale : la plupart du temps , ce sont des
plaidoyers pro domo où l’auteur rejoue
un combat. Il ne s’agit pas de cela ici, mais d’une œuvre plus complexe :
l’auteur s’est frotté aux méthodes de l’histoire du temps présent puisqu’il a
soutenu en 2010 une thèse de doctorat en histoire sous la direction de Jacques
Girault ( Université Paris 13) . Après François Mitterrand le
Nivernais (L’Harmattan 2011) , ce livre est
également issu de cette thèse.
Jean Battut , né en 1933, a
donc été un militant syndical et politique dont les responsabilités locales et
nationales ont été variées, et un enseignant – instituteur/ il procède ainsi à
une sorte de mise en abîme de son propre itinéraire et essaie de comprendre le
sens de son action. Au fil de ses responsabilités, il s’est aussi fait
l’archiviste de ses activités militantes. Il a récemment déposé ces documents
aux Archives départementales de la Nièvre
où ils sont consultables sous la cote 74 J . souhaitons au passage que
de nombreux militants suivront son exemple !
ENTRE SNI et PS
Elu en 1960 membre du conseil syndical de la section de la
Nièvre du SNI dont il devient le secrétaire entre 1963 et 1969 à la mise en
place du nouveau Parti socialiste
dont il est élu secrétaire général dans ce département : après
Epinay , il est secrétaire général adjoint et chargé de suivre au niveau national les relations avec le
SNI. En 1972, il rejoint le CERES et devient responsable de l’association
« Ecole et Socialisme ». Il rejoint ensuite la majorité du PS et organise de nombreuses rencontres avec le SNI et la FEN afin
de conforter le courant socialiste contre le courant communiste , ce qui
aboutit, sous la houlette de Louis Mexandeau, à la rédaction du projet du PS
sur l’éducation. En 1979, il est élu au bureau national du SNI_PEGC et devient
secrétaire national du secteur laïque ( il démissionnera en 1981). Il reprend
alors le poste d’enseignant à Paris tout en poursuivant son activité politique
comme membre de la délégation nationale du PS à l’éducation , notamment chargé
des textes sur l’enseignement privé – les propositions ne seront pas reprises
par le ministre.
CHANGER L’ECOLE
Jean Battut
s’inscrit donc très clairement dans ce courant des socialistes fidèles à
l’école publique , dans un cadre rénové qui dépasserait l’opposition public/privé
en intégrant les établissements privés dans un enseignement public transformé
en profondeur.
Les dix
chapitres du livre suivent un ordre chronologique des documents souvent peu
connus ou oubliés( notamment le texte fameux de la motion du SNI de 1981 où la
suppression de la loi Guermeur n’est plus mise au premier plan suite à une
modification du texte sans l’accord du rédacteur Jean Battut qui voulait revenir à la logique de la loi Debré
en préparant les conditions d’une intégration progressive dans le service
public et en refusant de prendre des positions maximalistes qui n’avaient
aucune chance d’aboutir sinon bloquer tout processus… et l’on sait ce qui
arriva). Le fil conducteur du livre est bien cette lutte acharnée qui tra verse
différents courants de la FEN et
dont nous avons , sans fard , du point de vue d’un de ses militants, le récit.
On comprend mieux ainsi les débats , les atermoiements , l’impossibilité de
travailler ensemble des membres de
la fédération qui dépendaient en grande partie de leur énergie à contrôler , s’empêcher d’agir . Ils
étaient incontestablement victimes des conceptions profondément divergentes sur
le rôle de l’école , sa définition : la FEN , un colosse aux pieds
d’argile ? Assurément.
UNE REVUE LABORATOIRE
Une grande partie de l’ouvrage
est consacrée à la revue Ecole et Socialisme – qui entendait clairement faire pièce à la revue intellectuelle
publiée par le PCF l’Ecole et la Nation- mais, aussi au bulletin qui l’a précédé et à l’association qui fédérait
les groupes, présents sur tout le territoire.
Jean-Pierre Chevénement ( membre du SNESUP) mais de la majorité
fédérale en a lancé l’idée, lui
qui est très opposé à l’influence du PCF dans les syndicats enseignants et au
sein du PS . Le manifeste « Ecole et Socialisme », présenté à la
presse en 1973 veut que le système éducatif libère l’individu en s’appuyant sur
les principes de l’école
fondamentale de la maternelle à
15-16 ans chers au SNI. Il s’agit d’élaborer un projet éducatif nouveau qui
s’inscrive dans le cadre des
orientations socialistes. Un véritable travail de réflexion est lancé dans
toute la France autour des groupes
départementaux : il faut changer l’école pour changer la société , le seul
changement politique et social
ne permettant pas de changer
l’école. Des colloques nationaux sont organisés avec pour objectif de rallier le premier secrétaire du
parti aux thèses de l’école fondamentale. Ce qui ne sera pas tout à fait le cas
puisque François Mitterrand adopte une position intermédiaire entre celle du
SNI ( une école de la maternelle à la 3e) et celle du SNES ( un second degré de
la 6e à la terminale) . A partir de 1975 la revue Ecole et Socialisme, trimestrielle, dont Jacques Guyard
est le rédacteur en chef, et Louis
Legrand, l’un des rédacteurs sous le pseudonyme de Lucien Didier, l’un des
rédacteurs appuie le travail du groupe dans lequel la réforme pédagogique est à
l’ordre du jour. Elle comporte trois rubriques habituelles- histoire de
l’éducation, l’enfant et l’imprimé, lu pour vous- et adopte une posture
d’analyse et de réflexions de fond sur l’école. Elle poursuivra son chemin
jusqu’en 1994. Ce n’est pas à proprement parler une revue militante mais un lieu d’échanges et de
construction d’une pensée socialiste sur l’école que le PS prendra ou non à son
compte . C’était sa force, mais aussi sa faiblesse.
BRUNO POUCET
vendredi 15 juin 2012
Afflux d'amis d'autrefois ; je n'étonne que le souvenir reste aussi vivace: une projection de tous sur leur jeunesse y compris mes anciens élèves . Madame Tartary avec laquelle j'ai eu tant de bons contacts vient me saluer. Dominique sa fille était ma meilleure élève lorsque j'ai pris le risque, après 1968, d'installer la pédagogie Freinet dans mes classes. Un succès, que matérialise la venue peu après de Dominique qui me soumet la dictée réalisée dans le cadre du Salon. Un moment d'autrefois entrouvert. Et le long défilé tout au long de ces jours des amis tous largement retraités. De si bons moments passés ensemble. Michel Maltaverne et Francine qui m'accueillent chez eux sont là discrets, en gardiens vigilants . Alain Delmestre mon ancien élève m'amène chez lui dans ce Val entre Loire et Canal au charme qui m'évoque ma lecture de " La boîte à pêche" de Maurice Genevoix et surgit le souvenir de mes parents dans leur petite maison de Léré tout contre la levée du canal. Il me faut beaucoup de recul pour prendre en charge ces trois jours passés où a surgi à chaque instant un passé lumineux troublant par sa précision . Réécrire sur ces moments.
Viendra sur le soir André Pierre mon ancien élève de Courcelles (1955-1960). Vont se bousculer devant le stand Jacqueline Tarterat, la famille Joly, madame Bonnet et beaucoup d'autres, accrochés chacun à un souvenir. Ma visite aux Landry suit ces rencontres. Longue conversation avec Alain Dherbier maire de Cosne : rappel des souvenirs des combats politiques . Je remarque que la ville ne tourne plus le dos à la Loire; la réfection des Forges de La Chaussade est une réussite ; il reste à aménager le Nohain. Nous échangeons avec Serge Moati nos livres. Je ne trouve pour parler de ce passé que des mots banals comme si les 30 années de séparation avec ce milieu familial vibrant s'est fixé , immobile ... Heureusement que la Loire coule souvent dans mon coeur ; c'est dans cette intimité que je retrouve l'écho d'une vie qui prend son sens dans les longues nuances du flot vif, imuablement changeant .
Viendra sur le soir André Pierre mon ancien élève de Courcelles (1955-1960). Vont se bousculer devant le stand Jacqueline Tarterat, la famille Joly, madame Bonnet et beaucoup d'autres, accrochés chacun à un souvenir. Ma visite aux Landry suit ces rencontres. Longue conversation avec Alain Dherbier maire de Cosne : rappel des souvenirs des combats politiques . Je remarque que la ville ne tourne plus le dos à la Loire; la réfection des Forges de La Chaussade est une réussite ; il reste à aménager le Nohain. Nous échangeons avec Serge Moati nos livres. Je ne trouve pour parler de ce passé que des mots banals comme si les 30 années de séparation avec ce milieu familial vibrant s'est fixé , immobile ... Heureusement que la Loire coule souvent dans mon coeur ; c'est dans cette intimité que je retrouve l'écho d'une vie qui prend son sens dans les longues nuances du flot vif, imuablement changeant .
lundi 11 juin 2012
Retour de Cosne/Loire
Déjà 2 semaines me séparent de mon voyage et séjour à Cosne où les 25-26-27 j'ai participé au Salon de "l'Oeil et la Plume" présentant là mes deux livres.
Etrange impression de revenir dans un lieu de vie de plus de 20 ans après l'avoir quitté depuis une vingtaine d'années. Où sont mes repères? Beaucoup de ceux que j'ai connu ont disparu ; et je suis là, octogénaire, face à mon passé. Enfermé durant 3 jours dans un barnum en pleine chaleur j'attends le public, entouré de nombreux exposants. Je livrerai demain mes impressions tant ce jour le souvenir écrase mon envie de communiquer.
Etrange impression de revenir dans un lieu de vie de plus de 20 ans après l'avoir quitté depuis une vingtaine d'années. Où sont mes repères? Beaucoup de ceux que j'ai connu ont disparu ; et je suis là, octogénaire, face à mon passé. Enfermé durant 3 jours dans un barnum en pleine chaleur j'attends le public, entouré de nombreux exposants. Je livrerai demain mes impressions tant ce jour le souvenir écrase mon envie de communiquer.
lundi 14 mai 2012
Mardi 15 mai 2012
Je reprends la rédaction de mon blog après 15 jours passés à l'hôpital Bichat . Mon souffle était un peu court ; il le reste encore alors que je réponds le samedi 12 mai par un voyage à Nevers à l'invitation de participer au " Premier marché des auteurs nivernais" sous l'égide de la librairie Le Cyprès et de la médiathèque de Nevers sous la direction de J-P Montarnal, celui-là même qui était venu assister à la présentation de ma soutenance de thèse le 19 mai 2009 à l'Université Paris 13 " Itinéraire militant d'un instituteur socialiste nivernais". Je présente mes 2 livres repris de ce travail "François Mitterrand le nivernais (1946-1971) La conquête d'un fief " et " Changer l'école pour changer la vie ( 1971-1981) François Mitterrand, la gauche et l'éducation". Après le résultat des présidentielles, ce rappel du passé en un Nevers qui n'a pas toujours très fort soutenu le nouvel arrivant de 1946. Apparaît dans la ville les oriflammes flottant pour Pierre Bérégovoy, mieux accueilli, et dont le souvenir écrase par ses réalisations les péripéties de la très dure conquête de la ville par la gauche . Devrait apparaître, en toute justice, la part prise par François Mitterrand dans la conduite de cette conquête et le visage du docteur Benoist, qu'il a soutenu, et dont l'image semble avoir disparu.
Sur le soir de ce samedi, l'affluence autour de moi qui me presse de questions, de sollicitations : ce chaleureux rappel d'une vie nivernaise active menée depuis ma venue en 1954 .
Rien de semblable ailleurs et cet air que j'ai respiré qui m'arrive de la Loire proche et qui me permet de retrouver le souffle d'autrefois.
Je reprends la rédaction de mon blog après 15 jours passés à l'hôpital Bichat . Mon souffle était un peu court ; il le reste encore alors que je réponds le samedi 12 mai par un voyage à Nevers à l'invitation de participer au " Premier marché des auteurs nivernais" sous l'égide de la librairie Le Cyprès et de la médiathèque de Nevers sous la direction de J-P Montarnal, celui-là même qui était venu assister à la présentation de ma soutenance de thèse le 19 mai 2009 à l'Université Paris 13 " Itinéraire militant d'un instituteur socialiste nivernais". Je présente mes 2 livres repris de ce travail "François Mitterrand le nivernais (1946-1971) La conquête d'un fief " et " Changer l'école pour changer la vie ( 1971-1981) François Mitterrand, la gauche et l'éducation". Après le résultat des présidentielles, ce rappel du passé en un Nevers qui n'a pas toujours très fort soutenu le nouvel arrivant de 1946. Apparaît dans la ville les oriflammes flottant pour Pierre Bérégovoy, mieux accueilli, et dont le souvenir écrase par ses réalisations les péripéties de la très dure conquête de la ville par la gauche . Devrait apparaître, en toute justice, la part prise par François Mitterrand dans la conduite de cette conquête et le visage du docteur Benoist, qu'il a soutenu, et dont l'image semble avoir disparu.
Sur le soir de ce samedi, l'affluence autour de moi qui me presse de questions, de sollicitations : ce chaleureux rappel d'une vie nivernaise active menée depuis ma venue en 1954 .
Rien de semblable ailleurs et cet air que j'ai respiré qui m'arrive de la Loire proche et qui me permet de retrouver le souffle d'autrefois.
dimanche 13 mai 2012
lundi 14 mai 2012
Mon livre " Changer l'Ecole pour changer la vie" : une appréciation.
Livre indispensable à ceux qui réfléchissent à la re-fondation de l'école
Ceux qui espèrent une re-fondation de l'école doivent lire " Changer l'école pour changer la vie" . dans la décennie qui a précédé son arrivée au pouvoir , le Parti socialiste a élaboré un véritable projet d'éducation pour notre pays . Par chance l'un des acteurs principaux de ce chantier est aussi un historien . Cet ouvrage raconte les intentions , ce qui a été construit et l'échec annoncé du projet. Les déchirements politiques
( entre communistes et socialistes) , syndicaux ( les deux tendances internes de l aFEN ) sur fond de la bataille laïque , ont fait échouer le projet le plus considérable de réforme de l'école depuis Jules Ferry. L'opportunité se présentant l'épineuse question de l'école privée en abolissant la loi Guermeur et de clarifier la distinction et l'éducation qui permet l'acquisition de valeurs; C'était aussi le moment de construire l'école fondamentale , dont on sait quelle seule peut régler le problème des inégalités sociales et celui de l'échec scolaire. Ce que nous dit Jean Battut sur cette décennie éclaire notre réflexion . Le clivage politique et la division syndicale subsistent. Notre situation n'est pas différente , sauf qu'elle s'est aggravée. En lisant ce livre on mesure la difficulté dans notre pays à dépasser les divisions à se libérer des pesanteurs de notre histoire , à en finir avec les archaïsmes politiques et syndicaux . La question de l'école qui remplit insuffisamment ses deux missions d'instruction et d'éducation citoyenne , redevient la priorité . Merci à Jean Battut de mettre en évidence les écueils à franchir pour re-fonder l'école de la République.
Mon livre " Changer l'Ecole pour changer la vie" : une appréciation.
Livre indispensable à ceux qui réfléchissent à la re-fondation de l'école
Ceux qui espèrent une re-fondation de l'école doivent lire " Changer l'école pour changer la vie" . dans la décennie qui a précédé son arrivée au pouvoir , le Parti socialiste a élaboré un véritable projet d'éducation pour notre pays . Par chance l'un des acteurs principaux de ce chantier est aussi un historien . Cet ouvrage raconte les intentions , ce qui a été construit et l'échec annoncé du projet. Les déchirements politiques
( entre communistes et socialistes) , syndicaux ( les deux tendances internes de l aFEN ) sur fond de la bataille laïque , ont fait échouer le projet le plus considérable de réforme de l'école depuis Jules Ferry. L'opportunité se présentant l'épineuse question de l'école privée en abolissant la loi Guermeur et de clarifier la distinction et l'éducation qui permet l'acquisition de valeurs; C'était aussi le moment de construire l'école fondamentale , dont on sait quelle seule peut régler le problème des inégalités sociales et celui de l'échec scolaire. Ce que nous dit Jean Battut sur cette décennie éclaire notre réflexion . Le clivage politique et la division syndicale subsistent. Notre situation n'est pas différente , sauf qu'elle s'est aggravée. En lisant ce livre on mesure la difficulté dans notre pays à dépasser les divisions à se libérer des pesanteurs de notre histoire , à en finir avec les archaïsmes politiques et syndicaux . La question de l'école qui remplit insuffisamment ses deux missions d'instruction et d'éducation citoyenne , redevient la priorité . Merci à Jean Battut de mettre en évidence les écueils à franchir pour re-fonder l'école de la République.
vendredi 13 avril 2012
Le SAMEDI 14 AVRIL 2012
UNE SEMAINE S'ACHEVE...
Lourd investissement physique dans ma reprise en main après l'érosion de cette fin et de ce début de saison . Je pense à Arcachon et à son investissement par le pollen des pins qui s'envole en nuées jaunes . Signe de reconnaissance d'une région préservée. Printemps.
Des perspectives riantes autour de mes livres
Participation au salon " Marché des auteurs nivernais " le 12 mai à Nevers dans le beau quartier Saint-Etienne . Rencontre avec un public conduite par 2 libraires du quartier " Le Cyprès" et " Jean de la Lune". De vrais libraires cultivés, charismatiques.
En perspective , séance de signatures proposée par la librairie Détrad, rue Cadet Paris 9e au cours de la journée du 24 mai. Avant mon départ pour Cosne/Loire où je participe au "Salon de l'oeil et la plume" des 25-26-27 mai. Revoir cette ville et sa douceur ligérienne faite de subtilités, de couleurs de ciel, d'eaux changeantes. Là où on grandit mes enfants dans cette belle maison ouverte à tous.
Ce jour , l'actualité me porte et je sens naître l'enthousiasme comme avant les élections présidentielles de 1981. La réalisation des objectifs a-t-elle été mieux préparée qu'elle l'a été à l'époque ?
Mais le changement a une vertu en soi, on aspire enfin à respirer.
UNE SEMAINE S'ACHEVE...
Lourd investissement physique dans ma reprise en main après l'érosion de cette fin et de ce début de saison . Je pense à Arcachon et à son investissement par le pollen des pins qui s'envole en nuées jaunes . Signe de reconnaissance d'une région préservée. Printemps.
Des perspectives riantes autour de mes livres
Participation au salon " Marché des auteurs nivernais " le 12 mai à Nevers dans le beau quartier Saint-Etienne . Rencontre avec un public conduite par 2 libraires du quartier " Le Cyprès" et " Jean de la Lune". De vrais libraires cultivés, charismatiques.
En perspective , séance de signatures proposée par la librairie Détrad, rue Cadet Paris 9e au cours de la journée du 24 mai. Avant mon départ pour Cosne/Loire où je participe au "Salon de l'oeil et la plume" des 25-26-27 mai. Revoir cette ville et sa douceur ligérienne faite de subtilités, de couleurs de ciel, d'eaux changeantes. Là où on grandit mes enfants dans cette belle maison ouverte à tous.
Ce jour , l'actualité me porte et je sens naître l'enthousiasme comme avant les élections présidentielles de 1981. La réalisation des objectifs a-t-elle été mieux préparée qu'elle l'a été à l'époque ?
Mais le changement a une vertu en soi, on aspire enfin à respirer.
lundi 9 avril 2012
UN AVIS SUR MON DERNIER LIVRE
UN LIVRE PASSIONNANTJe l'ai lu ce livre d'un bout à l'autre avec un vif intérêt,et sans jamais que mon attention ne se relâche.Je suis sûr qu'il devrait donc avoir beaucoup de succès.Tout d'abord, la plume est claire, alerte, précise, à la fois objective et personnelle, ce qui produit chez le lecteur le sentiment qu'il a la chance, de côtoyer un grand témoin qui lui fait découvrir le dessous de cartes qu'il n'aurait jamais pu voir sans ses révélations.Certaines de ces pages se lisent où la réalité se découvre dans sa complexité, résultante de l'intrication de plusieurs plans à la fois, (le psychologique, le sociologique, le syndical, le politique, le culturel), d'où, pour la comprendre, la nécessité d'avoir les clés que donne l'auteur. Il n'hésite pas à lever le voile des petitesses, des manquements, des calculs, des faiblesses ou des fautes. Il va dénicher à juste titre dans d'apparents "détails", les causes de grands échecs.L'auteur en fait des symptômes, j'oserais dire des symboles. Il montre bien au surplus combien les tentations maximalistes contribuent toujours à produire le contraire de ce qu'elles prétendent promouvoir.Ce sont ces contradictions, heureuses ou malheureuses, qui font l'Histoire,que la ruse de la raison hegelienne traverse et travaille constamment. Ce livre, à cet égard, a l'immense mérite de le rappeler.Sur le fond, en second lieu, ce livre a la grand mérite d' éclairer d'un jour nouveau des épisodes que nous avons tous encore en tête.Ayant vécu les épisodes relatés avec la fièvre toujours un peu vive des engagements de la jeunesse, ce livre m'a permis un retour sur moi, je pense que ce sera le cas pour tous les autres lecteurs.Beaucoup, comme moi, en ont beaucoup voulu, à l'époque, à François Mitterand de ce qu'ils ont considéré chez lui comme une trahison à la laïcité et à des engagements pris avant son élection.Ce livre a le mérite de montrer que cette positon fut et reste simpliste, voire erronée.L'auteur montre bien, en la matière, que la responsabilité de l'échec du grand service unifié et laïque d'éducation tint au moins autant au maximalisme (sans réelle pensée) du CNAL de l'époque qu'à l'étroitesse de vue de certains leaders syndicaux, dont il n'hésita pas d'ailleurs à se dissocierC'est là assurément un point de vue qui méritait d'être développé.Il est enfin une troisième raison qui rend ce livre passionnant : c'est le contexte dans lequel il sort , et qui est celui de la prochaine élection présidentielle. A l'évidence, beaucoup de choses n'ont pas changé.Les deux "cultures éducatives" évoquées : celle de Démocratie et Université, et celle d'Ecole et Socialisme sont toujours également à l'oeuvre au sein de notre système, et la gauche va donc devoir, une fois encore, faire des choix, et trouver des arbitrages entre ces deux grandes conceptions de l'éducation. Encore ne faudra-t-il pas perdre de vue que ce dont notre sytème a impérativement besoin, aujourd'hui encore plus qu'hier, c'est de la cohérence et de la cohésion, et qu'à ce titre, rien ne serait pire, selon moi, que de rallumer des incendies, dont on a vu qu'ensuite, on était contraint de les éteindre de façon un peu honteuse.En un sens, les deux partis qui correspondent aux deux cultures que tu dis ont eu, chacun, leur victoire.Un partout, diraient des commentateurs sportifs. La gauche d'Ecole et socialisme a "gagné" d'un point de vue pédagogique. Les idées de socle commun, de compétences, de savoir-être, de transversalité, d'interdisciplinarité, sont directement issues de ses analyses. L'institution les a fait siennes jusqu'au collège et même au delà, avec par exemple, au lycée même, l'arrivée de modules de formation tels que les "Enseignements d'exploration" ou les temps d'"accompagnement personnalisé".En revanche, d'un point de vue strictment corporatiste, ce serait plutôt l'autre gauche qui a gagné, avec la suppression du corps des PEGC, et le renforcement, sous cet angle,, de la coupure du primaire et du secondaire.De ce point de vue, le collège actuel vit, par voie de conséquence, une situation paradoxale :il est pédagogiquement placé dans le prolongement de l'école primaire, (puisqu'il valide le troisième palier du socle commun dont les deux premiers paliers sont validés à l'école primaire), mais il est, en revanche, corporativement encadré par des professeurs dont l'identité est exclusivement celle d'enseignants du second degré. On peut trouver cette situation bâtarde ou fâcheuse ; on peut aussi y trouver quelques atouts . Le premier d'entre eux est d'avoir contribué à pacifier les querelles (que dis-je?les combats fratricides) dont ce livre rapporte, avec talent, des péripéties nombreuses, au bout du compte pas très heureuses. Je pense notamment à celles -assez désastreuses-qui ont vu, à partir de Lionel Jospin , se dégrader la formation des maîtres.C'est pourquoi, selon moi, ce livre arrive à point.Il est une incitation à relire l'histoire, pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ou se laisser aveugler par les mêmes passions,Jean-Pierre
Lundi 9 avril 2012
Invitation de L'Harmattan au Lucernaire le dimanche 8 avril . Le Misanthrope de Molière mis en scène moderne de Dimitri Klockenbring . Les acteurs en habits d'aujourd'hui portent avec brio le si beau langage de l'auteur .
"C'est l'histoire de quelqu'un qui veut parler à une dame et qui n'y arrive pas" dit Jacques Copeau à propos de cette pièce. Est rendu actuel ce thème tout en complexité .
Grand succès dans ce lieu d'Art et d'Essai , riche de la présence d'un public qu'on retrouvait dans les Maisons de la Culture des villes de province à leur création il y a 50 ans par Malraux. Je pense à celle de Nevers que j'ai beaucoup fréquentée .
Bravo L'Harmattan . Je retrouve le même esprit dans le travail que j'accomplis avec vous pour préparer l'édition de mes livres.
Loin de la médiatisation, dans un si beau quartier, un souffle de bonheur.
Invitation de L'Harmattan au Lucernaire le dimanche 8 avril . Le Misanthrope de Molière mis en scène moderne de Dimitri Klockenbring . Les acteurs en habits d'aujourd'hui portent avec brio le si beau langage de l'auteur .
"C'est l'histoire de quelqu'un qui veut parler à une dame et qui n'y arrive pas" dit Jacques Copeau à propos de cette pièce. Est rendu actuel ce thème tout en complexité .
Grand succès dans ce lieu d'Art et d'Essai , riche de la présence d'un public qu'on retrouvait dans les Maisons de la Culture des villes de province à leur création il y a 50 ans par Malraux. Je pense à celle de Nevers que j'ai beaucoup fréquentée .
Bravo L'Harmattan . Je retrouve le même esprit dans le travail que j'accomplis avec vous pour préparer l'édition de mes livres.
Loin de la médiatisation, dans un si beau quartier, un souffle de bonheur.
samedi 7 avril 2012
Dimanche de Pâques . M'arrive le souvenir de mes enfants investissant la fraîcheur limousine par la recherche des oeufs dans les haies. Evocation bien banale : à Bourganeuf, fief familial, le printemps pointe son nez à travers les bourgeons naissants et la tendre verdure de l'herbe du pré où vont paître, pour leur première sortie, les vaches maintenues depuis longtemps à l'étable.
Un souvenir qui porte l'époque que je vis aujourd'hui, plongé que je suis dans la poursuite de mon travail sur François Mitterrand à travers les 120 notes concernant les problèmes éducation que je lui ai fait parvenir, à sa demande, de mai 1975 à mars 1979.
La petite Histoire rejoint, parfois, la grande.
Un souvenir qui porte l'époque que je vis aujourd'hui, plongé que je suis dans la poursuite de mon travail sur François Mitterrand à travers les 120 notes concernant les problèmes éducation que je lui ai fait parvenir, à sa demande, de mai 1975 à mars 1979.
La petite Histoire rejoint, parfois, la grande.
vendredi 6 avril 2012
CHANGER L'ECOLE POUR CHANGER LA VIE
CHANGER L'ECOLE POUR CHANGER LA VIE, 1971-1981
François Mitterrand, la gauche et l'éducation
livre de Jean BATTUT
publié en 2012, éditions L'Harmattan
François Mitterrand, la gauche et l'éducation
livre de Jean BATTUT
publié en 2012, éditions L'Harmattan
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